13 ème ESCAPADE VALLAURIENNE 

Dimanche 27 Janvier 2013

départ 10h00

Place de la libérarion

Courses de 15kms et 9kms

Téléchargez les résultats :

ResultatsEscapade2013_15kms

ResultatsEscapade2013_9kms 

12 ème ESCAPADE VALLAURIENNE 

Dimanche 29 Janvier 2012

départ 10h00

Espace Loisirs

Courses de 15kms et 9kms

Les résultats sont en ligne:

resultatsvallau2012_15kms

resultatsvallau2012_9kms

                                                      5 hante t’il ?

Que faire lorsqu’arrive la cinquantaine ?

                                    -Arrêter complètement de courir et se mettre au tiercé.

 ou alors continuer et se lancer un défi fou. 

                                    Pourquoi pas : s’inscrire au Grand RAID de la Réunion. C’est ce que je décide de faire en ce début d’année 2011 (Le 13 mars exactement).

                                    Le passage à la catégorie V2 me booste et oui, je suis le plus jeune des V(ieux) 2 et me voilà inscrit pour la 19éme édition de la diagonale des fous.

                                    Mon entourage me prenait déjà pour un fou après ma première expérience en 2005 et là lorsque je leur annonce que le parcours est plus long, plus haut : 162 kms avec 9800M de dénivelé +.Je ne suis pas loin d’être interné.

                                    Je  propose à mon ami de longue date Jean Claude fou lui aussi de venir de m’accompagner .Sa  réponse est évidente OUI.

                                     Ma grande surprise viendra de mon beau frère  Jean Louis excellent marcheur passionné de grand  espace qui m’annonce qu’il sera de l’aventure aussi.

                                    C’est géant des proches avec moi pour ce Grand Raid 2011. 

L’équipe est prête pour le départ

                                                                        Rendez vous CAP MECHANT

20H00

                  Nous sommes près de 2500 concurrents à se présenter sur la ligne de départ ce jeudi 13 octobre 2011.                  L’endroit n’est vraiment pas méchant bien au contraire ! Il y règne une ambiance très sympa doublée de stress qui se voit dans le visage de chaque trailleur. Chacun y va de sa photo souvenir .Nous ne dérogeons pas à la règle. Nous profitons de la gentillesse des gens pour  prendre en photo le trio magique.

                   L’annonce du direct sur Canal + Réunion nous excite : les fous vont être lâchés.  L’ambiance est énorme : cracheurs de feu, musique créole, s’ajoutent aux applaudissements et encouragements.

22H00 

                                                                                     TOP DEPART.

                  Des milliers de supporters sont présents au bord de la route pour les premiers kilomètres. Ils sont  impressionnés par notre courage mais je le suis autant par toute cette foule.

                  Ca y est nous y sommes,  les mois d’entrainements vont-ils payer ?

Les frontales forment un magnifique chapelet de lumière et suivent le tracé qui nous amène rapidement vers la première difficulté : la montée du volcan.

                  Chacun grimpe à son rythme, son niveau : c’est l’échauffement, le début de course. Le sentier est étroit, raide et les nombreuses racines de la foret ne permettent pas vraiment d’aller plus vite.

5H30

                  J’atteins le ravitaillement du volcan aux premières lueurs du soleil. Nous sommes sur la plaine des sables .Le volcan est à deux pas pour une fois encore endormi.

                  La douleur des 30 premiers kms avec ses 2500M dénivelé est très vite oubliée dans ce décor de science fiction. Je m’arrête pour le contrôle, recharger mon camel back et je repars rapidement direction l’Oratoire Sainte Thérèse. (Point le plus haut du parcours).

7H00

                  Enfin la descente, après maintenant 9H00 de course : direction le Piton Textor mais surtout Mare à Boue d’où je vais retrouver ma femme et mes amis.

                  Pendant que je trottine, je distingue très loin une petite maison blanche au pied du Piton des Neiges. C’est le refuge que je retrouverai plus tard.

                  Je traverse une route nationale qui coupe l’Ile en deux d’Est en Ouest pour rejoindre le ravitaillement tout proche. La foule est immense à cet endroit.                 

                  Les familles des nombreux participants Réunionnais sont là qui encouragent tous les concurrents sans exception.

                  Je suis en avance sur mes prévisions .Tout va bien. Je retrouve mes supporters préférés à 8H30 au lieu de 9H00 prévu.

                  Je m’accorde une petite pause d’un quart d’heure et demande des nouvelles de mes potes .J’ai une légère avance sur eux et ils vont bien.

                   Je n’oublie pas de me ravitailler et m’étirer. J’annonce à ce moment là que je voudrai être vers 19H00 à Cilaos. Ma forme et mon moral sont au beau fixe lorsque je repars de Mare à Boue.

                  Tout va rapidement se compliquer et se gâter pour les 20kms qui m’attendent pour rejoindre Helbourg. En effet les pluies des semaines précédentes ont rendu le sentier des Tamarins que nous devons traverser très boueux.

                  Les organisateurs nous ont confirmé au moment du départ leur décision de faire passer les coureurs  dans cette partie du terrain au lieu de prendre la route forestière bétonnée.

                  Cette zone n’est pas très technique mais la boue qui par endroit atteint 30cm voir 40cm rend difficile ce trajet pour ne pas dire impraticable.

                  Cette partie interminable sera fatale pour bons nombres de raideurs (576 abandons).

                  Après 4 H00 grosse galère, je sors enfin du sentier et nous nous retrouvons tous autour d’une fontaine pour nettoyer quelques peu nos chaussures .La ville d’ Helbourg est proche et nous voulons être présentables.

                  Une pluie fine et un fort brouillard rendent la descente abrupte sur Helbourg dangereuse. La méfiance est de rigueur à nouveau surtout que la fatigue commence à se faire sentir.

15H00

                  J’arrive au ravito et là en regardant le chrono je me dis : je ne serai plus pour 19H00 à Cilaos.

                  Mais qu’importe il me faut rapidement réagir car le dessert qui m’attend après la soupe du ravito est le Cap Anglais ensuite la montée vers le refuge du Piton des Neiges avec près de 1500m de dénivelé (la fameuse petite maison blanche).

                  Je ne tarde pas pour repartir et j’arrive au col après 2H30 d’effort super on m’avait annoncé 3H00.Mais je ne suis pas au bout ma peine, la nuit commence à tomber et il me reste la montée au refuge.

                  Ma seconde nuit commence et c’est avec la petzl que je termine l’ascension vers le refuge.

19H00

                  Mes fameux 19H00 à Cilaos !!!!!!!

                  Je suis à mi course plus que 81 kms .Maintenant je dois entamer l’énorme et difficile descente sur Cilaos. Les jambes sont lourdes, par moment flagellent, je suis impatient d’arriver au gros ravitaillement de Cilaos.

21h30

                  Le stade de Cilaos est éclairé comme les soirs de grand match.  J’ai l’impression que c’est pour moi .Non, je ne suis pas seul à mon entrée au stade, les kinés et podologues sont à la tache .Les tentes repos sont pleines .Les  douches sont assaillies et on fait la queue à la salle de ravito.

                  Je sais que le point stratégique des abandons est ici alors il faut vite repartir.

                  Mais avant tout il faut que je me retape : se doucher, se changer, se ravitailler, kiné et surtout podologue .Je suis curieux de faire découvrir mes pieds aux magiciens des pieds.  C’est après 2h20 de soins que je repars. J’ai l’impression d’être refait à neuf. Quand je pense que le premier est resté 1 minute à Cilaos.

23H50

                  Je repars avec un petit groupe direction le col du Taibit .Le dénivelé est important mais l’ascension se passe sans problème. Merci les kinés.

                   Je bascule maintenant dans le cirque de Mafate et j’entame la descente sur Marla premier village dans ce cirque pittoresque de la Réunion. Plus question de faire demi tour la prochaine sortie sera Deux Bras à plus de 25 kms.

4H40

                  J’arrive au ravito et je suis accueilli comme un véritable champion .Je suis tout de suite pris en charge par les bénévoles. Ils me demandent de m’asseoir ils s’occupent de tout : remplir mon camel back, me préparer un sandwich et une bonne soupe. C’est çà qui fait la magie du Grand Raid.

                  Malgré la gentillesse, le devoir m’appelle. L’arrivée est encore loin et je ne ressens toujours pas l’envie de repos complet alors je profite.

                  Le jour se lève et la journée s’annonce splendide .Le ciel est bleu et je découvre ce paysage de Mafate. Je suis au fond de la vallée et devant cette immensité qui m’entoure je dois me casser le cou pour admirer et profiter des ces paysages majestueux.

                  Les hélicos entament leurs premières rotations et certains s’autorisent quelques stationnaires .Ils me donnent l’impression de me rechercher comme le serait un fugitif échappé de sa prison.

                  Je continue allégrement cette partie du parcours  et rejoins la Rivière des galets que je dois longer parfois traverser sur d’énormes gros blocs rocheux. Les organisateurs ont même prévu la corde pour aider à la traverser. Elle s’avère nécessaire car le courant est fort à cet endroit.

                  Je passe sans encombre les petits villages de Trois Roches, Roche Plate et Ilet des Orangers.

Je sors du cirque de Mafate .

                  J’entame la dernière montée qui me fera quitter le cirque de Mafate et ainsi rejoindre les portes de l’arrivée. Le gros du dénivelé est maintenant derrière moi mais la fatigue et surtout la plante des pieds commence à me faire souffrir.

                  Le soleil n’est pas encore à son zénith et il fait déjà chaud surtout que je suis équipé en long. Je ne pourrai me changer qu’à Deux Bras ma prochaine étape. Il va falloir à nouveau tenir.

                  Le sentier pour rejoindre Deux Bras est très étroit et les passages sont parfois vertigineux notamment le passage sur la passerelle Bras d’Oussy que nous devons franchir un par un. (Peur du vide s’abstenir)

12H00

                  Une bonne pause va être nécessaire, je retrouve un gros ravito avec kiné et podologue. A nouveau les bénévoles me prennent en charge et je dois avouer que j’apprécie sans hésitation.

                   Ma priorité du moment est pour le podologue qui me prend en charge très vite et constate les dégâts. Les pieds sont pas très jolis mais réparés. La suite sera logique le kiné pour un bon massage, changé pour une nouvelle tenue, ravitaillé avec un bon carry poulet.

                  Je suis près pour attaquer la dernière grosse difficulté du Grand Raid la montée vers Dos d’Ane. (900M D+)

                  Ce qu’il y a de terrible et de démoralisant dans cette partie est la succession de montée et descente avant d’entamer la véritable ascension vers le sommet. La fin est particulièrement corsée, la pente est très forte à tel point que ce sont des échelles qu’il faut grimper pour progresser. A mon retour je vais étudier et regarder de plus près le Dos d’Ane.

15H30

                  Je sors de cette nouvelle et théoriquement dernière difficulté sans trop de douleur. Je dois entamer une longue descente et ainsi rejoindre le bord de mer à la Possession. Je ressens à nouveau les douleurs aux pieds et les petits footings se font de plus en plus rares.

                  Je suis ravi d’arrivée au ravito de la Possession d’où il règne une énorme ambiance de soutien pour les trailleurs présents. Les kilomètres accumulés commencent à chacun à peser, il faut tenir et ces encouragements sont les biens venus.

                  Nous sommes en pleine agglomération et c’est surprenant de se retrouver ainsi à courir en bord de route à grande circulation. Ce sont les automobilistes à leur passage qui nous lancent des courages, courages.

                  Alors que j’ai la tête qui ne pense qu’à l’arrivée. J’ai la bonne surprise  de retrouver mes supporters préférés. Ils m’attendent sagement au départ de la difficulté qui se prépare le chemin des Anglais (encore eux).Mon visage est très marqué par les efforts fournis mais je ne lâcherai rien.

                   Avec eux se trouvent mon beau frère Jean Louis qui a du arrêter mis hors délai à Helbourg. J’apprends que Jean Claude a fait de même à Cilaos. Je suis seul à représenter le team maintenant.

18H 00

                  Il me reste encore 20kms un semi marathon et en ultra trail c’est long.

Ce chemin des Anglais est une boucle très raide qui va nous emmener vers la Grande Chaloupe. C’est un sentier formé par des gros pavés et qui font mal à mes pieds déjà bien usés.

                   La nuit est à nouveau tombée et je dois me rééquiper de ma frontale. J’entame la descente sur la pointe des pieds pour rejoindre le ravito de la Grande Chaloupe. C’est dur.

20H00

                  Ma joie est grande lorsque je découvre tout mon staff au complet. C’est bon pour le moral .Tout le monde est au petit soin pour moi .Ma femme m’a préparé une délicieuse salade de fruits que je m’empresse de dévorer avant de repartir.

                   J’ai le cœur gros d’avoir retrouvé mes deux potes à cet endroit. J’aurai tellement aimé les voir passer la ligne à La Redoute. C’est avec cette peine que je repars sur la seconde partie du chemin des Anglais et je n’ai maintenant qu’une obsession terminer coute que coute.

                  Je ne peux plus courir et tant pis pour le chrono je finirai en marchant. Le sommet du Colorado est la prochaine étape de mon rêve pour l’instant.

                  Je progresse difficilement  et je suis surpris de doubler certains concurrents plus mal en point que moi. Le bâton à la main, ils avancent pas à pas la tête basse en m’ignorant. Courage, courage je leur lance à mon passage.

                  Le ravito du Colorado, je suis heureux de retrouver les bénévoles qui nous accueillent toujours aussi chaleureusement. L’arrivée finale n’a jamais été aussi proche : 5 kms.

21H40

                  Je m’étire un peu et décide de repartir rapidement car la descente sur La Redoute va être douloureuse et longue. Dans ma tête, je prévois au moins 2 heures. Mon staff m’attend déjà au stade.

                  Le sentier très raide nous plonge dans la forêt qui surplombe la ville de Saint Denis. La fête sur le stade de La Redoute malgré l’heure tardive bat son plein.je suis tout proche.

                  Je dois descendre par endroit en appui sur les mains afin de poser doucement mes pieds au sol. C’est à moi de me faire doubler par des concurrents plus frais et je les laisse passer sans problème.

                   J’aperçois clairement le stade. Je décide d’appeler ma femme pour lui annoncer ma venue toute proche.

                   Je dessine avec ma frontale un grand cercle et nos joies sont immenses  lorsqu’elle me dit je te vois.

                  Le calvaire touche à sa fin je rejoins la route qui nous conduit à l’entrée du stade .J’essaie de reprendre le footing : dur, dur. Les nombreux badauds présents nous encouragent plus maintenant, ils applaudissent et n’ont qu’un mot à la bouche : BRAVO.

                  Les flashs des photos me surprennent et je découvre tous mes supporters appareil à la main qui scandent Super Alain.

                  Ma femme sort du rang et nous finissons tous les deux en petites foulées. C’est énorme.

                  Le chrono se bloque pour moi à 51H45 sur la ligne d’arrivée .Rien à voir avec ce que j’avais envisagé mais je suis content quand même d’avoir terminé. Ce n’est pas le slogan du Grand Raid : J’AI SURVECU qui dira le contraire et qui est inscrit sur le tee shirt remis à chaque participant finisher.Je crois que je ne réalise encore pas.

                  Le portable n’arrête  plus de sonner entre les textos, coup de fil d’amis et de mes enfants qui sont fiers de moi.

                  Mon pot Jean Claude m’offre la bière de la victoire et nous trinquons en famille avant de retrouver le lit. Je n’ai pas dormi depuis 62h00.

                  Mon deuxième Grand Raid restera une épreuve  gravée à jamais. Je suis fier d’avoir inscrit mon nom sur la liste des finishers pour l’édition 2011 avec près de 50 % d’abandons. Je garderai avec le recul un bon souvenir malgré la douleur et la déception pour mes amis. Nous étions ensemble pour vivre un grand moment de sport et nous l’avons vécu chacun à son niveau.

                   Si vous me posez la question : Es tu prêt à le refaire malgré la cinquantaine ? Je réponds oui sans hésiter car pour faire la Diagonale des Fous il faut avant tout être en bonne santé et n’est ce pas l’essentiel : la SANTE….

                  Je remercie tous mes supporters internautes qui m’ont suivi et encouragé tout au long de mon périple.

                                                                         Ce compte rendu est pour vous.

Remise de la médaille et du tee shirt : j’ai survécu

Course de la Sainte ANNE

Samedi 23 Juillet 2011

5ème édition

 Résultats St Anne 2011

4 boucles de 2 kms au coeur de la vieille ville

Départ 18h00 espace Grandjean

Suivie d'un repas et du bal de la Sainte Anne

La 11ème  ESCAPADE VALAURIENNE

aura lieu

le Dimanche 30 janvier 2011

départ 10 h 00

PHOTOS

Vous pouvez consulter les photos de Christine en cliquant sur le lien ci-dessous

http://picasaweb.google.com/115286153388497294906/EscapadeVallaurienne2011#

Nous vous informons que les 24 heures et 100 kms de Vallauris Golfe-Juan ne sont plus programmés pour l'instant.

      ULTRA TRAIL ATLAS TOUBKAL

              1 ET 2 JUILLET 2010

Mardi 29 juin 2010: 14 heures 

Je suis impatient d’embarquer pour MARRAKECH destination qui m’amènera aux portes de l’ATLAS Marocain .Je participe à l’ULTRA TRAIL ATLAS TOUBKAL épreuve de 105 KMS et 6500m de dénivelé positif. Deux heures de retard de l‘avion et un début d‘ incendie de la passerelle d‘embarquement feront que mon arrivée sera tardive au MAROC.Ca commence fort. > < ; ;/em>  

Température 34° il est plus de 22heures sur la place JEMAA EL FNA à MARRAKECH ou je m‘imprègne. 

 avec mon ami Sami de cette vie nocturne des marocains. 

Après un bon repas typique dans les nombreuses gargotes de la place, nous nous installons dans un magnifique Riyad au jolie nom de DAR AMAN en plein cœur de la médina .C’est le repos et le silence absolu après le vacarme des mobylettes dans les ruelles. 

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Mercredi 30 juin 2010

Retour à l’aéroport pour un  rendez vous avec les organisateurs prévu à 16 heures, une navette doit nous récupérer pour nous monter à la station de ski d’OUKAIMEDEN lieu de départ du trail. 

Sami et moi faisons la connaissance de concurrents Alain et Philippe des lyonnais  (facilement reconnaissable par le look du traileur) et qui nous apprennent que l’épreuve reine est annulée pour des raisons encore floues et qu ‘en remplacement un chalenge sur deux courses sera proposé. 

Déception ou soulagement, je ne sais pas encore   

Un 4x4 nous transporte direction l‘ATLAS (trajet prévu 1H30) 

La température à 2600 m n’est plus la même, il fait 20° en cette fin d’après midi. Il faut presque le petit pull. 

L’ensemble des organisateurs : RICHARD, CYRILE, et BRICE sont désolés de nous confirmer l’annulation de l’UTAT pour un problème d’autorisation d’hélicoptère 

Nous nous retrouvons ainsi à participer à deux petits trails, nous coureurs d’ultra (facile). 

Le chalenge est composé de 45 KMS avec 3600m de dénivelé pour le jeudi 1 juillet et de 21 KMS avec 1600m de dénivelé le vendredi 2 juillet.

Après tout pourquoi pas ? Ce sera nouveau pour moi .je n’ai jamais participé à ce genre de défi. INCH ALLA comme ils disent ici.

Je découvre au cours du briefing que nous ne sommes pas très nombreux pour cette deuxième édition à peine 50.

L’ambiance est très familiale dans le gîte du CAF qui nous accueille pour la nuit.

Jeudi 1 juillet 2010

Nous nous retrouvons pour le briefing des organisateurs avant le départ des 45 KMS. Quelques participants marocains ce matin ont rallongés la liste des inscrits notamment une pointure le triple vainqueur de marathon des sables venu ici pour un entraînement en altitude .Il va gagner l’épreuve en moins de 5 heures.

D’autres sont venus des différents villages berbères alentours pour découvrir leur piste de l’ATLAS en compétition.

Le médecin de la course nous donne les dernières consignes et nous prévient que nous allons courir à une altitude moyenne de 2400m.

Trois cols à plus de 3000m sont au programme du parcours dont un à 3260m et l’oxygène nous attend si besoin au sommet .Merci pour l’info docteur.

7H35 Température 24°

C’est le départ enfin, pour ce premier défi .Les traileurs marocains partent comme pour un 100m mais vont rapidement prendre un rythme plus léger avec la première difficulté

Je décide d’être prudent car la route est longue .L’ascension du premier sommet à plus de 3000m se passe sans problème et je découvre le décor annoncé de l’ATLAS sous un ciel bleu azur : Magnifique.

Il s’en suit une grande descente dans la vallée d’où je traverse les premiers villages isolés (ANGOUSS, TINOUMMER, ANIMITER).les villageois présents m’applaudissent, m’encouragent et me guident parfois, vers la bonne direction du parcours.

Arrivée au premier ravitaillement le refuge de TIMICHCHI,l la chaleur est bien là en cette fin de matinée. Il faut déjà récupérer, recharger les accus comme on dit .Jean Vincent un des organisateurs me prévient : la grosse difficulté de la journée est là 1500m de dénivelé pour rejoindre le col TIZI N’TACHEDDIRT 320M.

Des les premiers virages sur cette piste empierrée je comprends vite que je vais souffrir. Je suis surpris malgré les conseils de prévention de Jean Vincent par l’effort que je dois fournir pour arriver à faire quelques pas .le sommet est encore loin, le chrono tourne mais ce n’est pas grave je dois aller au bout. Des bergers avec leurs troupeaux de chèvres me regardent passer dans la douleur, moi je ne vois plus rien. (à part la pointe de mes chaussures)

Deux heures d’ascension pour rejoindre le mini ravitaillement .Là, un médecin  nous attend avec un grand bol d’oxygène au sommet, je m’autorise quelques inspirations dans le masque à oxygène afin de reprendre mes esprits. Je remercie le docteur et le mulet qui a permis de monter de l’eau et la valise O2 au sommet.

Enfin la descente vers le village de TACHEDIRT je peux recourir et profiter de nouveaux paysages et prendre quelques photos souvenirs.

La brise qui remonte de la vallée me fait du bien car il fait chaud maintenant.

J’arrive dans le village .Des enfants m’attendent .Ils vont m’accompagner en courant avec moi jusqu’au ravitaillement .et là c’est tout le village qui est présent pour applaudir chaque participant à son arrivée. Ce sont vraiment des moments forts et inoubliables malgré la souffrance.

Je retrouve quelques traileurs qui profitent comme moi, récupèrent  un peu et surtout prennent du plaisir de cette accueil aussi chaleureux.

Nous repartons ensemble pour la dernière difficulté de la journée qui nous conduira vers l’arrivée.

Je pars prudemment car les jambes commencent à être lourdes. Le col qui m’attend à nouveau est à 3100m.

Je distingue au loin le sommet  .Petits virages serrés à droites, petits virages serrés à gauche, la tète dans le guidon, je monte aisément cette dernière montée .je n’en reviens pas .La photo souvenir en haut est obligatoire : un grand sourire pour la photo avant la descente vers OUKAIMEDEN Je reprends un léger footing malgré les petites douleurs aux jambes .l‘arrivée est toute proche .je pense déjà à demain comment vais-je être après le repos de la nuit..Je termine en 9heure ce 45kms un peu déçu par ma performance et dire que je partais pour un 105 kms .Ouf!!!!

L’ensemble des participants reconnait unanimement la difficulté de la course en altitude. On verra demain.

Vendredi 2 juillet 2010

Après une nuit à refaire sa course à repenser à ses galères, je me prépare pour le trail de 21 kms dans un décor diffèrent et encore plus beau .je ne me pose pas de question je repars .D’autres seront moins volontaires et resteront pour un repos bien mérité au camp.

8H45 Température 25°ciel bleu des conditions optimales pour une belle journée.

Briefing des organisateurs.

Nous nous retrouvons une quarantaine au départ de la deuxième journée. De nouveaux concurrents sont présents et inscrits pour ce trail.

Nous, les redoublants ne sommes que 12 à repartir ce matin. Nos visages ont les traits tirés de la veille mais heureux de retrouver à nouveau au cœur de l’ATLAS.

9H00 départ

A nouveau malgré le conseil des organisateurs les participants locaux partent sur un rythme de course sur piste.

Je persiste et je continue à courir avec prudence surtout que mes jambes sont un peu rouillées .Pourtant je me sens facile alors je décide de prendre un rythme plus soutenu .les poses que je m’octroie sont uniquement pour les photos souvenirs. C’est magique.

J’entame une terrible descente qui va m’emmener à TACHEDIRT au fond d’une vallée le long d’oueds ombragés . Je retrouve les enfants du  village de la veille qui m’accompagnent à nouveau sur le chemin  .Nous devons traverser à partir de maintenant cinq villages berbères typiques avant d’avoir la cerise sur le gâteau de la journée .

Aujourd‘hui  j’ai prévu dans mon sac à dos stylos, ballons, casquettes, tee shirt que je distribue allégrement aux enfants des villages J’ai droit en échange à un grand sourire .C’est tout ce que je voulais : que du bonheur.

Il est midi quand je rejoins le ravitaillement qui annonce le départ pour 1200m de dénivelé par 34°.

Je recharge mon camelback d’eau, m’hydrate bien et repart avec Hélène  concurrente Parisienne qui participe à son premier trail .

La partie est assez difficile et  décide de profiter des derniers instants du parcours pour prendre des photos .

J’aperçois au loin les deux immenses drapeaux marocains qui annoncent le sommet .c’est fini la ligne d’arrivée est à peine à 1500m dans la descente.je suis heureux d’être là à 3000m surplombant la station de ski d’OUKAIMEDEN.

Je rejoins  la ligne d’arrivée .après 5 heures  d‘effort. Je suis applaudi par les organisateurs et bénévoles présents. Je suis soulagé de n’avoir fait que 66 KMS.L’avis est unanime : le parcours est très exigeant et le manque d’habitude de courir en altitude n’a fait qu’augmenter la difficulté.

C’est en fin d’ après midi avant le repas de clôture que toute l’équipe organisatrice nous reçoit sous la grande tente berbère  pour nous donner les résultats des différentes épreuves des deux journées .Les traileurs  berbères sont à l’honneur pour leur participation certes sur un terrain qu’ils connaissent bien mais par leur manque de tenue adapté à ce type de course .quelques  concurrents comme moi profitent de l’occasion pour offrir leur équipement technique .La joie est immense pour ces coureurs débutants mais au  combien efficace dans l’ATLAS .

Je suis passé au cours de ces 4 jours au MAROC vers différents stades : de la joie, de la douleur, de l’émotion et du bonheur.

Je suis fier d’avoir été présent et porter le tee shirt du Spiridon Cote d’Azur pour cette deuxième édition de l’ULTRA TRAIL ATLAS TOUBKAL.

Je vous le conseille, ce trail est exceptionnel prochaine édition octobre 2011.

Alain MINAULT

La 4ème édition de la 

;Course de la Sainte Anne

aura lieu le

Samedi 24 Juillet 2010

yle="text-decoration: underline;">à 18h00

  Départ et arrivée place de la libération

resultats_course_Ste_Anne_2010

Les résultats sont en lignes :

14.5 KMS: ResultatsEscVallo201014

         9 KMS: ResultatsEscVallo20109KMS

Retrouvez quelques photos dans notre album, mais aussi sur le site de Gillou (Spiridon) :

http://www.gillou.biz/album-1560202.html